Vignobles Romain Maison

24 septembre 2013

J’ai découvert ces vins grâce à Chef Jésus de Cuis’in les ateliers lors de l’anniversaire de son atelier, et j’ai pu aller visiter les installations à Saint Sulpice et Cameyrac

A la fin du XIX ème siècle, François Maison, se lança dans le commerce des vins. Au début du XX ème siècle son fils Romain vint le seconder. Ils lancèrent et développèrent leur propre production, faisant l'acquisition de plusieurs propriétés Les enfants de Romain Maison puis aujourd'hui ses petits enfants, Luc et Marc, ont repris cette tradition familiale.

Aujourd'hui les propriétés familiales s'étendent sur quatre appellations : Pomerol, Saint-Emilion, Graves de Vayres, Bordeaux, pour une superficie de 190 hectares dont 126 hectares de vignes. C'est un des rares vignobles de cette importance à distribuer la quasi-totalité de sa production auprès de la clientèle particulière au travers de ventes directes : par correspondance (V.P.C) et visites mais également à la propriété.

De belles parcelles de vignes travaillées avec passion. Une visite guidée du propriétaire m’a permise d’aborder très modestement ce métier passionnant, technique et si difficile et que je ne connaissais absolument pas.

Dans le chai, des grandes cuves en ciment et inox, qui permettent au vin en culture de réguler au mieux la température, bien qu’il y a toute la technicité moderne adéquate ! Avec une régulation thermique en chaud et froid automatique, une distribution d'oxygène microbullée pour chaque cuve.

Le tri minutieux des grains : une grille vibrante permet l'élimination des baies séchées ou éclatées et des pépins. Et ensuite élimination des morceaux de feuilles ou de pétiole qui peuvent encore rester lors d’un deuxième tri manuel.

L'élevage se fait en barrique de bois renouvelées après 5-6 ans Le but de l'élevage en barriques est de permettre aux vins qui le méritent d'acquérir un potentiel de vieillissement harmonieux en bouteilles.

Une chaine d’embouteillage où le vin est mis en bouteille, une mise du bouchon sous vide, et ensuite la bouteille enveloppée d’un blister individuel avant la mise en carton.